Un patient meurt parce que sa maladie est détectée trop tard. Un patient souffrant d’une cirrhose avancée a attendu près d’un an sur son traitement. les compagnies d’assurance maladie refusent les thérapies salvatrices avec des justifications fallacieuses, voire illégales – le système de santé suisse défaille.
Néanmoins, le Dr Koch de l’Office fédéral de la santé publique prétend ouvertement dans la presse et à la télévision que tous les patients qui ont besoin d’un traitement, en obtiennent un. Les gens désespérés qui nous contactent encore et encore, font eux des expériences différentes.
Madame Tanja Klein nous a contactés après le journal de la télévision SFR 1 « 10 vor 10 » du 24 janvier. Elle ne pouvait pas laisser sans réaction, la diffusion de tels mensonges de la part de l’Office Fédéral de la Santé Publique. Son sort nous a secoués. M. Klein a perdu la vie en quelques mois. Diagnostiqué trop tard, toute aide était impossible. Si une véritable stratégie de l’hépatite avait été implémentée, comme nous le réclamons depuis des années, cette triste issue aurait été très probablement évitable.
Certaines compagnies d’assurance santé font tout leur possible pour éviter d’avoir à payer ces traitements salvateurs de l’hépatite C. Un exemple particulièrement sordide : Un patient a une cirrhose de niveau F4, et la Caisse Atupri refuse de payer pour le traitement depuis 10 mois. Le patient craint pour sa vie, son médecin se bat contre des moulins à vent. C’est criminel.
Pendant que les patients se battent pour leur survie, officiellement on apaise et retarde. L’Office fédéral responsable se fiche de la Loi sur l’assurance-maladie. Combien de patients suisses doivent encore mourir de l’hépatite C, combien doivent encore souffrir et attendre un traitement ? Nous exigeons : Ce misérable jeu du chat et de la souris sur le dos du patient doit cesser !